[violet]Depuis la rentrée[/violet], l’intersyndicale AESH départementale (SNUipp-FSU, SNES-FSU, Snudi-FO, SNFOLC, CGT Educ’action et SUD Education) a été plusieurs fois reçue en audiences. Les deux principales revendications y ont été rappelées :

refus des PIAL et de la politique de mutualisation systématique qui revient à gérer la pénurie par le saupoudrage,
exigence de l’augmentation de la quotité horaire dès maintenant, à 24h + 2h annualisées de réunions / formations / préparations avec l’augmentation de salaire correspondante,
vers la transformation de l’ensemble des postes d’AESH en postes statutaires de la Fonction publique à temps complets, couvrant l’ensemble des temps scolaires et péri-scolaires de l’enfant.

Pour l’instant, l’administration reste sourde aux revendications des AESH.

[violet]Jeudi 21 octobre[/violet], la Secrétaire Générale annonçait à l’intersyndicale l’envoi d’avenants prévoyant de passer de 21 heures à 22 heures en classe, sans augmentation de salaire.

Alors même que, saisie par le SNUipp-FSU 94, la Secrétaire générale répondait par écrit le 2 novembre que "le passage du temps de travail de 21h à 22h n’aura pas lieu cette année scolaire", les avenants reçus pendant la deuxième semaine de novembre [violet]comportaient la mention des 22 heures !!![/violet]

Aucun document écrit à destination des AESH, comme c’était la demande des organisations syndicales depuis fin octobre, ne faisait mention du maintien des 21 heures pour cette année scolaire : l’administration se refuse encore aujourd’hui à le faire, alors que cela éviterait bien des désagréments sur le terrain face à la pénurie criante d’AESH pour respecter le droit à la compensation.

[rouge]Cliquez sur l’image pour l’agrandir[/rouge]

Un préavis de grève a dès lors été déposé par l’intersyndicale. Lors de la "négociation préalable" à cette grève, mardi 23 novembre, la DSDEN a continué de refuser à mettre par écrit aux AESH les engagements qu’elle avait pris auprès des organisations syndicales. L’heure supplémentaire reste inscrite, le nombre d’écoles et établissements reste illimité, le reclassement dans la grille indiciaire ne tient compte que du décret d’août et ne respecte pas le vote du CTA du 26 mars, les "jours de fractionnement" restent lissés sur l’année…

[violet]Jeudi 25 novembre, ce sont pas moins de 180 collègues, principalement AESH, qui se sont réuni.es en Assemblée générale[/violet] à la Maison départementale des syndicats. Les discussions ont porté sur l’état de la mobilisation, les conditions de travail en classe, le manque de moyens alloués à l’inclusion, sur l’indigence de la nouvelle grille indiciaire.

Plus tard, ils et elles se sont retrouvé.e.s devant la DSDEN et ont crié leurs revendications lors du rassemblement : [rouge]ABANDON DES PIAL, RETRAIT DE L’AVENANT ![/rouge]

A l’issue de cette journée de grève, seules deux petites concessions ont été obtenues :

si les AESH tiennent à recevoir selon la forme légale les avenants par courrier en accusé de réception, l’administration le leur fournira.
comme la DSDEN s’y était engagée en septembre, les AESH-CO ne seront finalement pas concerné-es par les PIAL : à charge de l’administration de leur faire parvenir de nouveaux avenants sans la mention des PIAL, mais avec tout le reste !

[rouge]Un Groupe de Travail Académique AESH se tiendra le 3 décembre[/rouge]

Nous y porterons les revendications, pour avancer sur une grille indiciaire plus favorable, tel que cela avait été VOTÉ en Comité Technique Académique (CTA) le 26 mars 2021 et pour la liberté laissée aux AESH de choisir leur modalités de prise de jours de fractionnement !

[rouge]En attendant, ne signez pas l’avenant ![/rouge]

[violet]Rappelons la consigne syndicale :[/violet] pas de signature de l’avenant tant que nos revendications sur le fond n’auront pas été satisfaites !

Succès de la mobilisation du 25 novembre : 180 AESH en AG et en manifestation à l'appel de l'intersyndicale !