Plus de 70 000 aujourd’hui, les auxiliaires de vie scolaire (AVS) auprès des élèves en situation de handicap sont devenus incontournables dans une école qui tend à devenir inclusive. C’est un nouveau métier avec des gestes professionnels spécifiques qui s’est imposé.
La mission d’accompagnement que l’on attend de ces personnels, prescrite en fonction des besoins individuels des élèves, participe d’un double objectif agissant à la fois sur l’accessibilité de l’environnement et en même temps directement auprès de l’élève afin de limiter les effets de sa pathologie. Cet accompagnement contribue à l’autonomie de l’élève dans toutes ses activités et dans tous les temps de la vie scolaire.
Accélérer la professionnalisation
Les contrats d’AVS sont encore majoritairement des contrats uniques d’insertion (CUI) de 2 ans, même si le nombre d’AESH (« accompagnant des élèves en situation de handicap », qui peut être « cédéisé » après 6 années de CDD en mission d’AVS) augmente régulièrement pour représenter à la rentrée 2016 plus d’un tiers de l’effectif.
Le plan de création de 32 000 AESH sur cinq ans n’est pourtant même pas suffisant pour répondre à la transformation de tous les contrats CUI en cours. Et encore s’agit-il de CDI en temps partiels imposés, alors qu’il y aurait des besoins d’accompagnement des enfants handicapés sur du temps périscolaire (pause méridienne, TAP, études, centre de loisir...)
Le SNUipp-FSU continue de revendiquer la transformation de l’ensemble de ces contrats précaires en postes statutaires de la Fonction Publique.
Le SNUipp-FSU a publié à la rentrée un guide en direction des AVS (AESH ou CUI)